andres manniste

L'espèce, posthume par l'accumulation des années, est figée dans sa propre histoire et fait voire dans les moindres détails l'accumulation des années.

J'aimerais présenter quelques tableaux peint de manière à leur donner les qualités d'un d'objet. J'ai emprunté instinctivement des concepts, techniques ou idées appartenant aux époques antérieures de la peinture, pour créer des fossiles décrivant l'influence de ces tendances comme accumulation de connaissances esthétiques.

Tout comme une dent de requin fossile que l'on retrouve sur la plage et que l'on porte comme bijou, une peinture peut exister sans taxinomie. Mon oeuvre est une fabrication intentionnelle d'un mythe, d'une trace ou d'une empreinte de quelque chose de disparue mais, pour laquelle on peut tout de même établir avec précision les paramètres d'une existence échue.

Mon projet consiste de tableaux de formats semblables qui seront regroupés dans une espace de dix mètres. J'ai choisi comme sujet, entre autres, une coquille, une jeep, une roue, une tête autochtone, une tablette d'argile etc. Au bas de chaque image se trouve un mot qui donne à chaque représentation un sens métaphorique. Par exemple, sous la représentation d'une jeep y figure le mot Hubris ou "orgueuil".

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